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Pisang le Bas (3100m) > Ngawal (3600m)
Vendredi 19 mars 2010 : Ngawal, le village tibétain typique
Pour débuter la journée, nous remontons à Pisang le Haut et à son monastère pour bénéficier de la vue sur le massif des Annapurnas. En entrant dans la ville, nous passons sous une porte comprenant une inscription en 3 langues : tibétain à gauche, anglais au centre et népalais à droite. Juste après celle-ci, sur la gauche, de l'encens constitué de bois de genévrier se consume dans un bol rituel.
Depuis la terrasse du monastère, un magnifique panorama s'offre à nous :
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Des sommets, le vent emporte dans sa chevauchée infinie d'innombrables cristaux de neige. Le spectacle est grandiose !
En quittant définitivement le village, nous apercevons sur les hauteurs un bûcher funéraire et quelques moines pour accomplir les prières et rituels. Voilà pourquoi nous ne les avons pas aperçus au monastère.
Nous progressons dans un paysage remarquable et passons à proximité d'un joli petit lac turquoise.
Le parcours nous amène alors au pied d'une longue montée, matérialisée par un mur de mani agrémenté d'images en couleur. Sur certaines poutres en bois de cet édifice, des passants entassent de petits cailloux à la façon des cairns. Au bout du mur, une fente permet d'apercevoir des feuillets de prières.
La montée qui suit est plus longue que difficile pour ma part. Seuls les rayons dardants du soleil me gênent quelque peu et encore. Au sommet, nous débouchons à Ghyaru et entrons dans le monastère local qui propose un nouveau belvédère sur les Annapurnas. Ce site religieux vaut principalement pour son Jhuntu Chhorten.
Je m'installe ensuite par terre, les jambes dans le vide, pour profiter de la vue. Des villageoises arrivent par le même chemin que nous quelques minutes plus tôt.
Nous marquons la pause déjeuner ici, puis je rallie seul des drapeaux à prières qui m'intriguent. Ce faisant, je bénéficie d'un meilleur point de vue sur le Pisang Peak. En le laissant sur ma gauche, mon regard porte à nouveau d'abord sur les Annapurnas puis sur Ghyaru. Je regagne alors la ville pour une ultime traversée de ses ruelles aux maisons traditionnelles.
Une fois parcourus quelques hectomètres à flanc de montagne, nous pouvons nous retourner pour embrasser du regard le village que nous venons de quitter et qui se dresse fièrement au pied de colosses enneigés.
Puis nous passons sous une porte de pierre qui débouche sur des cairns et des chortens. La vue est dégagée sur le Pisang Peak et Ghyaru.
Dans le courant de l'après-midi, nous croisons à distance respectable les vestiges d'une ancienne forteresse veillant sur la région, ultime témoignage d'une histoire agitée.
Après avoir atteint un groupe de chortens en pierre, la ville de Hongde apparaît au détour du sentier. Celle-ci possède une piste d'aéroport en activité 3 jours par semaine.
Nous terminons la journée par un pittoresque village de pierre où nous trouvons le gîte pour la nuit : Ngawal. La pauvreté est plus présente : les moulins à prières à l'entrée de la cité sont remplacés par des sortes de boîtes de conserve.
Arrivés tôt, nous tentons en vain de visiter le monastère mais celui-ci est clos et personne ne semble là pour nous ouvrir. La terrasse sur lequel il s'élève constitue un remarquable balcon pour contempler les montagnes enneigées.
Nous retournons au lodge pour le thé de 17h. Par rapport aux journées précédentes, celui-ci ne possède pas d'eau courante dans la salle de bain dont les planches sont relativement disjointes. Les chambres n'ont qu'une ampoule et un interrupteur pour deux pièces. La fumée de la cuisine s'échappe partiellement dans notre pièce. Le confort est cependant le même.
Ce soir, le vent souffle un peu plus qu'à l'accoutumée mais l'accalmie intervient à 19h.
Tags : pisang, ngawal, ghyaru, hongde
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