• Arrivée à Kathmandu

    Samedi 13 mars 2010 : Qu'est-ce que signifie Kathmandu by night ?

       Pour le moment, nous sommes encore à Bahrein pour une grasse matinée jusqu'à 7h ou au moins l'intention de la faire... La navette nous récupère à 8h15 pour un décollage à 10h45. L'itinéraire que nous empruntons est différent de celui de la veille et nous pouvons ainsi boucler le tour de l'archipel.

       Le vol pour Kathmandu est un peu moins long que le précédent. Nous parvenons dans la capitale népalaise à 17h30 (4h45 de plus qu'à Paris. Pourquoi 45 min ?). Le temps est couvert, la température douce. Les autres membres du groupe peuvent ensuite se rendre compte qu'il est plus intéressant de faire son visa sur place car il coûte moins cher qu'en France et que l'attente n'est pas plus longue. Vient le tour du change. J'obtiens une énorme liasse de billets, un euro valant cent roupies environ.

      A la sortie de l'aéroport, nous retrouvons Rudra, notre guide. Un "minibus" nous mène alors à l'hôtel Norbu Linka. Plusieurs constats s'imposent : le volant est à droite, les véhicules roulent à gauche en théorie mais s'ils ont besoin de dépasser, ils peuvent rouler à droite et klaxonner pour rabrouer celui qui vient en face et qui les dérange. Non mais ! Le trafic semble totalement désorganisé et pourtant chacun parvient à aller là où il le souhaite.

       Kathmandu est considérablement sous-alimentée en électricité : 12 à 13h par jour dans le meilleur des cas. Aujourd'hui, l'éclairage public est en rade et il fait partout nuit noire. Pourtant, des vélos et des piétons circulent. Nous finissons par parvenir à destination pour retrouver le cinquième membre du groupe : Alexandre, un Suisse arrivé un peu plus tôt dans la journée.

       Pour faire face au manque de courant, le réceptionniste nous remet une batterie par chambre pour se débrouiller. Je décide donc une fois installé de partir me promener dans la ville. Après tout, je suis là pour ça. Malheureusement pour elle, Laëtitia décide de m'accompagner, et, une fois n'est pas coutume, nous nous égarons dans le quartier touristique de Thamel en voulant éviter de revenir sur nos pas. Il faut dire que le manque d'éclairage ne nous aide pas et que l'assistance des locaux laisse plutôt à désirer puisqu'ils nous envoient tous dans des directions opposées. Nous finirons toutefois par retrouver l'hôtel mais pas grâce à moi car je n'avais même pas pris son adresse...

       Nous retrouvons le reste du groupe pour aller dîner. Avant de nous quitter, Rudra nous a conseillé un restaurant gastronomique et touristique du coin : la Thamel House. Nous y prenons le menu proposé qui contient 8 à 10 spécialités népalaises : soupe, momos (ravioli), dal bhat (plat national de riz et de lentilles), sanglier, yaourt aux fruits ... Cela nous permet de découvrir une première fois le penchant des népalais pour les épices (je crie rapidement grâce) et, pour mes compagnons de tester un alcool local plutôt fort. Le repas est accompagné de danses folkloriques qui ont tôt fait d'enflammer la table voisine. 5 minutes de plus et les serviettes tournaient au-dessus des têtes ! Le dîner terminé, un petit masque en papier mâché est remis à chacun en guise de souvenir. Nous pouvons alors regagner l'hôtel sans me perdre.


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